Le Dieu du prophète Elie est vivant !

    La ville se trouvait depuis déjà longtemps cernée par l'ennemi.  Tous services de vivres avaient été arrêtés et les habitants avaient fait de leur mieux pour subsister sur ce qu’ils pouvaient avoir. Cependant, le siège se prolongeant. ils finirent par ne plus pouvoir trouver à acheter dans les boutiques ce qui était nécessaire à la vie, et ne purent plus faire autre chose que faire durer le plus possible, chacun pour soi, ce qui pouvait rester de provisions dans les maisons. Le missionnaire fit tout son possible pour obtenir ce qui était indispensable à la vie de sa famille, mais c’était hélas impossible.

    Un jour, sa femme se demanda ce qui allait maintenant arriver, car elle commença pour faire du pain, à prendre les derniers restes de farine contenus dans son pot de grès. Le pain était devenu leur unique nourriture, s’il venait à manquer ils n’auraient plus rien.

    Le mari chercha tous les moyens par lesquels il pourrait nourrir sa famille, il finit par se dire « Je vais essayer de me faufiler à travers les troupes pour rejoindre la ville voisine, espérant pouvoir trouver de la farine et la rapporter à la maison, ainsi nous aurons de quoi manger ».

    Sa femme cependant, n’était pas d’avis que son mari expose ainsi sa vie, pour prendre un risque aussi important sans être sûr du résultat.

    Elle proposa d’abandonner totalement leur tragique situation entre les mains de Dieu ; ils firent monter une prière vers lui pour demander du secours venant d’En-Haut. Pour elle, il valait mieux connaître la faim ensemble plutôt que de courir le risque d’être complètement séparés et de perdre le soutien de son mari. La femme fit donc les derniers pain avec le reste de la farine et pria Dieu les bénir.

    Inévitablement, le jour arriva où la famille se partagea le dernier pain.  Le jour suivant, la femme du missionnaire alla au réduit où se trouvait le garde manger pour voir si elle y trouverait quelques restes, et instinctivement elle se pencha vers le pot dans lequel elle avait puisé le restant de farine pour faire son pain. Elle fut saisie et resta les yeux fixés sur le pot, car à l’intérieur se trouvait autant de farine qu'elle en avait pris la dernière fois, la quantité suffisante pour faire une nouvelle fournée de pain. Elle avait peine à le croire de ses propres yeux.  Comment pouvait-il y avoir là de la farine alors qu'elle en avait entièrement vidé le pot ? Qui leur avait donné de la farine ? Il était impossible que quelqu'un ait pu en retirer de sa propre et misérable provision.  En outre quelqu'un d'étranger n'aurait pas pu parvenir au réduit, solidement fermé à clef.  En cette circonstance, le Dieu des miracles avait déployé sa puissance d’une façon que lui seul connaît.  Elle prit la farine et fit du pain pour les siens.  Vint le jour où le pain fut mangé.

    Partagée entre l’espérance et l'anxiété, la femme du missionnaire se rendit à -nouveau au garde -manger : y aurait-il à nouveau de la farine ? Implorant dans -un soupir le secours de Dieu, elle jeta regard dans le pot. Et le miracle s'était effectivement de nouveau accompli : il y avait dans le pot exactement la même quantité de .farine que les fois précédentes.  Ainsi, Dieu donna, chaque semaine, toujours à nouveau, pendant toute la durée du siège, la quantité de farine dans le pot, nécessaire pour faire la quantité de pain indispensable.

    Lorsque les troupes assiégeantes se retirèrent et qu il fut à nouveau possible d'acheter à manger, la farine cessa d'arriver de cette manière miraculeuse.

    Le Dieu d'Elie vit toujours, en vérité ! Il est merveilleux !

    Y a –t-il quelque chose de trop difficile pour lui ? Il connaît toujours le remède.  Que son Saint Nom soit exalté !

    Ce n'est pas seulement en Chine que le Dieu d'Elie s’est manifesté pendant la guerre. Tout près de chez la traductrice de ce texte, vivait un fermier chrétien, ami de notre Foyer Missionnaire.  Au moment où la pénurie de pommes de terre, aliment de base, était grande dans ce pays, où la pomme de terre était l'aliment de base, le fermier pris l’engagement de ne pas refuser d'en donner sur son stock à ceux qui en auraient besoin.  Il eut évidemment, beaucoup d'amateurs et dès le début il se confia à Dieu pour le moment où son stock serait épuisé. Mais, l’épuisement n'arriva jamais, car à son émerveillement renouvelé, son tas restait intact malgré les prélèvements quotidiens qui étaient faits. Ce chrétien fit de nombreuses autres expériences du même genre et nous lui avons demandé de les mettre par écrit, afin que je puisse les traduire pour les lecteurs de « Viens et Vois ». Mais il nous a écrit qu’après en avoir fait un sujet de prière, il avait décidé de garder ces expériences non publiées.  Nous n'avons pu que nous incliner devant la décision de notre frère.

    Il est bien aussi de rappeler que, les expériences des uns n’est pas forcément celle des autres.

    Des faits aussi grands et anonymes, ont marqué la vie de nombreux croyants passant au travers de difficultés importantes, c’est dans ces épreuves que Dieu intervient de façon personnelle.

    F.F. Pelas est l’auteur du témoignage Chinois (texte traduit)

    Prenons pour exemple les hommes et les femmes, laissant en témoignage l’amour qu’ils avaient pour Jésus et leur prochain.  «Je vous ai donné un exemple: ce que je vous ai fait, faites-le vous aussi» (Jean 13.15). «Frères et soeurs, imitez-moi. Nous avons donné l’exemple. Alors regardez ceux qui vivent en suivant cet exemple» (Philippiens 3.17). « toi, montre l’exemple aux croyants, par tes paroles, ta vie, ton amour, ta foi, ta pureté» (1 Timothée 4.12). «Ayez de l’amour les uns pour les autres. Alors tout le monde saura que vous êtes mes disciples» (Jean 13.35).