SANCTIFICATION TOUS CONCERNES
Lettres Actuelles, reprend des textes bibliques et les rapproche de sujets contemporains. Ce ne sont pas des études, mais la motivation pour une recherche personnelle complémentaire. Les références entre parenthèses avec des noms d’auteurs sont extraites de la Bible, toutes versions confondues. Pour tout écrit, chacun a un devoir de contrôle, seule la Bible reste l’autorité car elle se suffit à elle-même.
Introduction
Chaque ampoule électrique allumée devient un point lumineux unique, de même, l’homme venant à la vie, devient un être vivant unique.
Quand ces sources d’énergie uniques se concentrent, avec le recul nécessaire, elles deviennent une mosaïque formant des tâches lumineuses visibles de loin.
La terre nous donne un exemple sur les effets d’un rassemblement de points lumineux uniques. Leur concentration par endroits est telle que, l’on en voit les effets depuis l’espace, où la plus visible se trouve à Las Végas.
Vu du ciel, nous annonçons au loin la couleur de nos véritables préoccupations.
Mais, si la terre était un astre inerte ne pouvant effacer les traces des agressions, depuis le même espace, à la place des lumières, nous verrions une sphère rougie par la couleur du sang de l’homme, versé par l’homme depuis sa création.
Ce que l’homme ne peut voir par sa nature limitée et passagère, Dieu le voit.
L’ensemble des actions des nations, est un concentré des comportements individuels, chaque homme représentant une pierre de cet édifice. Personne ne peut être exclu et non impliqué, quel que soit son état physique ou mental.
Chaque bonne ou mauvaise action individuelle commise, aura des répercussions en cascade à plus ou moins long terme, dans le domaine physique et spirituel.
La planète est une merveille de la création, l’homme s’en est vu confier la gestion, celle-ci est tributaire des capacités intellectuelles et morales de ses gestionnaires.
Notre consommation en matières premières s’est vue multipliée par six au cours du dernier demi siècle (4)
Chacun tire la couverture sur ses pieds, laissant son voisin mourir de froid, exploitant les biens des pauvres pour enrichir les déjà trop riches, consommant d’une manière insensée les ressources naturelles qui sont l’héritage de nos descendants.
Les ressources actuelles, ne devraient servir qu’à préparer leur avenir, mais qu’en est-il réellement ?
Il est facile d’analyser la situation actuelle, montrant que le point de non-retour est atteint. Les éléments naturels sont perturbés dans leurs cycles, ils se déchaînent et ne feront qu’empirer dans ce mouvement amorcé depuis quelques décennies car la terre et les hommes sont malades.
Cette situation, est conséquente à une gestion déplorable, basée sur le confort et l’égoïsme, une course vers ce que l’on nomme à tort « le progrès ». De ce fait, la planète et l’espace sont pollués à l’extrême.
L’insensibilité existante dans les individus se retrouve au niveau planétaire, la folie des hommes se répercute sur le système tout entier, il s’ensuit l’engagement d’une inévitable autodestruction « Les nations se sont irritées; et ta colère est venue /(tu vas) détruire ceux qui détruisent la terre » (Révélation 11).
Il n’existerait qu’une solution pour renverser la situation et sauver la terre, voir l’homme changer radicalement de comportement au niveau individuel, acceptant les lois de Dieu, seule garantie de réussite.
L’une de ces lois précise « Quiconque hait son frère est un meurtrier » (1Jean 3), ne point se soucier du sort des générations futures n’est-ce point là de la haine à leur encontre, donc un meurtre ?
Un renouvellement individuel serait le bienvenu, souhaitant qu’ensuite il s’étende à tous, il pourrait apporter à l’édifice tout entier le bénéfice acquis personnellement. Cet ensemble pourrait alors travailler pour un seul but, réparer et assainir, preuve d’amour pour nos descendants.
Il est dommage de devoir attendre que surviennent de grandes catastrophes, avant de voir réagir timidement quelques responsables des nations riches. Celles-ci connaissent pourtant les moyens et les actions à entreprendre pour amorcer un retour à une normalisation, mais à condition toutefois d’en payer le prix.
Qui acceptera de revenir sur ses acquis, sur la vie facile, sur un confort exagéré, sur une consommation outrancière, de retourner aux valeurs réelles pour laisser reposer une terre qui n’en peut plus ? Le progrès, ne serait-il pas de réadapter notre vie au rythme de la nature, plutôt que l’inverse ?
Nous possédons toute la connaissance et la technologie nécessaires pour parer aux problèmes les plus graves, mais voulons-nous changer réellement et personnellement, sans attendre que les autres le fassent à notre place ?
L’Homme
Parlons de l’homme individuellement, en rappelant quelques notions simples sur son fonctionnement.
Il comporte trois parties différentes, le corps, l’âme et l’esprit, image d’une trinité ordinaire, mélange subtil entre une partie physique visible et spirituelle invisible.
Dieu nous laisse une pensée importante, elle concerne trois éléments distincts qui, rassemblés, ne forment qu’un seul être vivant « S’il ne pensait qu’à lui-même, s’il retirait à lui son esprit et son souffle, toute chair périrait soudain, et l’homme rentrerait dans la poussière » (Job 34).
Le corps
1°- Premièrement vient le corps, charnel, fabriqué animal «Le corps est semé corruptible ; il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel, le corps est semé animal, il ressuscite corps spirituel. / Mais ce qui est spirituel n’est pas le premier, c’est ce qui est animal; ce qui est
spirituel vient ensuite ».(1 Corinthiens 15).
Dans le corps physique de l’homme, existe un résiduel de tous les instincts trouvés chez les animaux, un concentré latent prêt à refaire surface à la moindre occasion. En cas de défaillance spirituelle, les déviations peuvent être pires que chez le plus mauvais des animaux.
Aux uns et aux autres, appartiennent des défauts et des qualités plus ou moins prononcés, selon le penchant naturel dominant laissé sans freins. L’important est de toujours corriger le parcours pour le laisser sous bon contrôle.
Le meilleur individu peut changer au grès des circonstances et devenir le plus méchant, et le plus méchant se repentir pour devenir bon par l’engagement d’une nouvelle vie.
A cause de leurs mauvais penchants et pour y faire face, les hommes ont reçu un nombre d’années limitées. Cette parade nous protège des dictateurs et autres criminels, ne permettant pas qu’ils sévissent trop longtemps pour perpétrer leurs méfaits sur la terre « L’Eternel a tout fait pour un but, même le méchant pour le jour du malheur » (Proverbe 16).
Le corps est un véhicule physique de notre esprit, il ne nous appartient pas, Dieu le prête pour un temps fixé qui est différent pour chacun de nous.
Chacun est responsable de sa tenue correcte.
Ensuite nous rendrons compte de la bonne ou mauvaise utilisation que nous en aurons fait « Sachez que l’Eternel est Dieu ! C’est lui qui nous a faits, et nous lui appartenons ».(Psaume 100).
L’Âme
2°- Deuxièmement vient l’âme, elle donne la vie en animant le corps charnel de l’homme ou de l’animal « vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang. Sachez-le aussi, je redemanderai le sang de vos âmes, je le redemanderai à tout animal ; et je redemanderai l’âme de l’homme à l’homme, à l’homme qui est son frère. Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé ; car Dieu a fait l’homme à son image ». (Genèse 9).
L’âme est le souffle de vie insufflé par Dieu pour que le corps puisse respirer, s’animer, lui permettre d’agir et ainsi le différencier de la vie des végétaux par exemple.
L’âme est le siège des émotions et de la tendresse, des joies et des peines, de la confiance et de la peur, elle possède un instinct de survie qu’elle transmet au corps.
L’âme est aussi appelée cœur de l’homme, siège des sentiments, différent du cœur charnel sans émotions.
Dieu place l’âme dans le corps pour le rendre vivant, quand survient la mort physique, elle est rendue à celui qui l’avait donnée le temps d’une vie « elle allait rendre l’âme, car elle était mourante » (Genèse 35).
L’esprit
3- Troisièmement vient l’esprit qui est donné seulement aux humains, sauf cas anormal (Luc 8), c’est notre être spirituel, siège de la pensée intelligente et de la conscience qui sont invisibles, à l’image de Dieu « Père des esprits » (Hébreux 12).
C’est par cet esprit que nous communiquons avec lui « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » (Genèse 1). « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l‘adorent l’adorent en esprit et en vérité (Jean 4).
L’esprit de l’homme est différent d’un individu à l’autre, offrant un large éventail allant de la folie meurtrière à l’intelligence créatrice, capable des pires atrocités ou de réaliser des œuvres magnifiques.
Il peut-être inspiré par de bonnes pensées ou esprits venant de Dieu, par des pensées plus terre à terre, ou encore par les mauvaises venant du diable, chacun doit choisir ses influences « j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives » (Deutéronome 30)
Une conscience vierge est donnée à chaque enfant venant au monde, elle habite notre esprit, ils interagissent et se forment mutuellement avec le temps. Elle agit comme une balance mesurant le bien et le mal, c’est le contrôle qualité des entrées et sorties de nos pensées, une dose initiale de l’Esprit de Dieu offerte à tout homme .
La conscience propose, mais c’est l’esprit qui dispose des choix effectués, il ne faut pas l’étouffer en refusant de l’écouter lorsqu’elle nous reprend, car elle peut facilement disparaître.
Une fois mesurées par la conscience, nos pensées sont à la disposition de l’esprit qui, à son tour peut faire agir le corps dans un sens ou dans l’autre selon sa propre volonté.
Toutes les pensées et expériences accumulées au cours de la vie, forgent notre personnalité qui est différente de toute autre personne.
La conscience est une aide précieuse, utile pour sélectionner ce qui pourrait nous nuire, ce qui devient ensuite bénéfice par extrapolation pour notre entourage.
Tous ces éléments et bien d’autres, sont dans l’homme et le rendent merveilleux, c’est la raison pour laquelle, il faut apporter une attention particulière dans le mode de conduite que nous choisissons.
Si notre motivation est de vivre à la gloire de Dieu, nous ne pouvons faire ce que nous voulons « la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit , et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez » (Galates 5).
Nous ne pouvons faire de mal, ni aux autres, ni à notre corps « Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes » (1 Corinthiens 3).
La Nourriture
Le corps et l’esprit doivent se nourrir quotidiennement, ils sont totalement différents et ne consomment pas les mêmes éléments, pourtant ils sont étroitement liés.
L’un et l’autre auraient à subir des carences dommageables, en cas de mépris des règles de nutrition ou de privations involontaires.
Pour rester en bonne santé, le corps doit suivre une alimentation équilibrée et variée, faite de fruits et légumes, de viande et de poisson, de produits laitiers, ainsi que divers autres aliments et liquides.
Il est également indispensable de s’assujettir à une hygiène de vie, de s’abstenir de consommations conduisant inévitablement à des maladies ou à la mort.
Il sera profitable d’exercer un contrôle permanent, en éliminant ce qui n’est pas indispensable.
De même que le corps, l’esprit se nourrit convenablement ou de façon inconsidérée, selon ce qu’il entend et voit, de ce qu’il cherche pour son plaisir, de ses choix des bonnes ou mauvaises informations et de leur contrôle.
Il faut veiller aussi sur nos lectures, l’éducation, les détentes que nous choisissons, les conversations que nous animons, les personnes que nous aimons fréquenter.
Le corps comme l’esprit, se construisent jour après jour en fonction de leur nourriture réciproque. L’un comme l’autre sera en bonne ou mauvaise santé, tombera malade ou guérira, ils pourront aussi tout simplement, mourir prématurément.
Le plus troublant, reste l’interaction existante entre le corps et l’esprit pourtant si différents, sur laquelle il faudra veiller toute la vie, pour que l’esprit en reste toujours le maître.
Il ne faut pas se laisser dominer par le corps, le laisser entraîner l’esprit dans une recherche de l’interdit. Cette attitude serait un esclavage des sens, les œuvres de la chair.
Il y a des choses nuisibles que le corps affectionne particulièrement, un mélange subtil de nourriture physique et spirituelle, elles font la guerre à notre bien être et à notre âme et sont dénoncées par Paul, Apôtre de la chrétienté. « Les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie,
les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu ». (Galates 5).
Comprenons que, cette nourriture ne peut mener qu’à une seule issue, la mort loin de Dieu, car elle s’oppose à sa sainteté.
Ce n’est pas sans raison que, Jésus parla de la nourriture de l’esprit, il montrait qu’elle avait une grande importance pour permettre de rester en vie « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4).
Le Saint-Esprit
L’esprit de l’homme est une image de l’Esprit de Dieu qui s’écrit avec un « E » majuscule. Il peut agir sans aide matérielle ni corps charnel, sur une simple Parole.
Nous pouvons recevoir une portion de cet Esprit dans le nôtre, pourvu que nous vivions dans la sanctification, Dieu peut alors nous appeler ses enfants « Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut » (Psaume 82).
L’Esprit possède un rôle apaisant, il devient notre consolateur en remplacement de la présence physique de Jésus sur la terre. Il apporte son aide précieuse pour éradiquer les mauvaises habitudes et passions qui nous empoisonnent, il fait vivre en nous les bonnes pensées, preuves visibles de sa présence « le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5).
Les œuvres de l’Esprit sont un retour à ce que l’homme n’aurait jamais dû perdre ou abandonner, afin de pouvoir vivre heureux et faire perdurer ce bonheur. Elles sont un reflet de la personnalité de Dieu en l’homme, un signe de présence douce « Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères » (1 Jean 3).
A l’origine, le corps humain fût créé pour être une habitation de l’Esprit de Dieu, la transgression ayant perturbé cette fonction, il convient de se sanctifier pour trouver ou retrouver sa présence.
L’Esprit est une Puissance, pourtant il devient farouche comme une colombe quand il s’agit de venir habiter dans un homme pêcheur; il refuse de partager sa demeure avec le mal, surtout chez un chrétien mondain.
La puissance de l’Esprit est capable d’accomplir des prodiges ; si elle fait sa demeure dans l’homme, celui-ci peut alors réaliser des actions extraordinaires telles que, guérir des malades ou accomplir des miracles au nom de Jésus.
Dans ce cas, ce n’est pas l’esprit de l’homme qui agit, mais l’Esprit de Dieu habitant en lui.
C’est ainsi que les apôtres et les disciples de Jésus, ont accompli au cours des siècles, des signes manifestes à la gloire de Dieu.
Ces actions miraculeuses n’étaient pas une faveur pour les pères de l’église « Dieu ne fait pas de différence entre les gens » (Romains 2).
De plus, Jésus a dit qu’il était toujours le même et avec nous jusqu’à la fin du monde. La fin n’étant pas encore arrivée, les signes sont encore d’actualité pour tous les sanctifiés.
Si nous constatons actuellement un grand vide pour les manifestations de puissance, c’est que nos vies ne sont pas en adéquation avec la sainteté requise.
Les penchants pour les plaisirs du monde et ses attraits, beaucoup plus nombreux à notre époque qu’autrefois, ne peuvent que nous éloigner de la vie de l’Esprit, il devient alors impossible de le recevoir ou de le garder.
Le temps perdu dans le suivi de programmes inutiles ou dans les loisirs modernes qui foisonnent, renforcé par un manque de lecture sainte et de prières, finissent par venir à bout de toute vie spirituelle.
Le Saint Esprit n’est pas visible matériellement mais véritable, imagé comme le feu, l’huile, le vent, la lumière, une présence, une puissance.
Sa puissance permet de guérir des malades ou accomplir des prodiges au nom de Jésus, cependant, si l’Esprit disparaît, il est inutile de vouloir persister à exercer quelque don spirituel que ce soit, sous peine de graves ennuis.
Un jour, des personnes s’acharnaient en criant leurs prières au nom de Jésus sur des cas difficiles, mais il ne se passait rien, l’Esprit n’était pas là.
Dans ce cas il est inutile de croire dans la prononciation d’une formule, même au nom de Jésus.
De même que, derrière un homme de loi se trouve toute la puissance de l’administration pour laquelle il travaille, s’il n’en fait pas partie, il ne possède aucun pouvoir, ses mains sont vides. De plus, il risque de s’attirer des ennuis s’il se prononce au nom d’un pouvoir qu’il n’a pas reçu.
Si un vase est vide de son huile, il lui est alors impossible d’en remplir un autre.
Pour recevoir le Saint-Esprit et les dons assortis, il faut les rechercher par la prière adressée au nom de Jésus « quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe » (Luc 11).
Si nous le souhaitons, rejoignons la nuée de témoins nous ayant précédés dans une vie de sainteté, l’Esprit de Dieu agira en nous comme en eux, vivre de l’Esprit, c’est se rapprocher du royaume de Dieu.
DES LOIS
Dieu veut nous faire connaître et aimer ses lois, ainsi que l’obéissance aux lois humaines qu’il a supervisées. Toute désobéissance aux unes ou aux autres, ne peut à plus ou moins long terme, que conduire à un délabrement matériel ou spirituel. Transgresser une loi, équivaut à se croire supérieur à ceux qui l’ont établie.
Il n’y a pas de petite ou grande désobéissance devant Dieu, l’une ou l’autre est répréhensible, il ne la tolère pas car il connaît par avance quelles en seront les conséquences « Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes » (Luc 16).
L’obéissance aux lois des hommes, tant qu’elles ne sont pas perverties, sont un entraînement pour accepter celles de Dieu qui sont saintes et nobles.
Commençons dans la simplicité « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste » (Ephésiens 6).
L’homme se soumet difficilement aux lois, elles sont pourtant un frein permettant de fixer les limites à ne pas franchir, pour le bien de tous.
Nous trouvons les lois divines dans la lecture de la Bible, les autres établies au milieu des hommes.
Blaise Pascal à écrit : « Dieu a donné des marques visibles à ceux qui le cherchent et non à ceux qui ne le cherchent pas. Il a donné assez de lumière pour ceux qui ne désirent que voir et assez d’obscurité pour ceux qui ont une disposition contraire » (5).
« Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité ? Fais le bien, et tu
auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. Il est donc nécessaire d’être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience.
C’est aussi pour cela que vous payez les impôts. Car les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués à cette fonction.
Rendez à tous ce qui leur est dû : l’impôt à qui vous devez l’impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l’honneur à qui vous devez l’honneur.
Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi. En effet, les commandements : Tu ne commettras point d’adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu’il peut encore y avoir, se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L’amour ne fait point de mal au prochain : l’amour est donc l’accomplissement de la loi ». (Romains 12)
L’homme qui désobéit aux lois humaines peut parfois s’en tirer, mais il se trompe en croyant faire de même avec Dieu qui voit tous les actes commis dans le secret, ce n’est qu’une question de temps pour devoir en rendre comptes «Maudit soit celui qui frappe son prochain en secret! » (Deutéronome 27).
Pourquoi parler des lois en relation avec l’Esprit ? Simplement parce que l’univers a été créé par l’Esprit de Dieu, qu’il a fondé des lois immuables qu’il n’est pas permis de transgresser « Car la désobéissance est aussi coupable que la divination » (1 Samuel 15).
Rappelons toutefois que « Dieu est amour », qu’il permet encore quelques temps les déviations humaines en usant de patience «Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3).
Observons les lois des hommes et de Dieu, c’est le meilleur départ avant de commencer notre recherche de la sanctification.
Saint
Il y a plusieurs mots de la même racine que « saint », ils sont abondamment utilisés dans la Bible : Sanctifie, Sanctifié, Trois fois Saint.
Diverses religions l’emploient, souvent ramenés à une suite d’actions naturelles imposées en vue de devenir meilleur par des pratiques et coutumes, plutôt que par un réel engagement de conscience.
Montesquieu, un écrivain libertin antireligieux du 18ème siècle qui savait dire : « Je suis mon premier admirateur » disait aussi en observant les hommes religieux de son époque « La religion est moins un sujet de sanctification que de disputes ». C’est dire que, la sanctification peut nous être étrangère, elle ne l’est pas pour les observateurs engagés, athées ou religieux. (1)
Un autre homme, Einstein (1879), croyant et respectant Dieu, à l’inverse se paraît d’une grande humilité malgré qu’il fut l’un des plus grands savants que le monde ait connu. Certains contemporains scientifiques disaient de lui « il est saint, noble, digne d’être aimé » , pourtant, bien que digne d’honneurs, cette sainteté n’est pas suffisante car elle reste humaine, nous devons rechercher la sainteté par la sanctification. (2)
Etre saint, serait un aboutissement de la sanctification cherchant à se rapprocher de la personnalité de Dieu qui est trois fois Saint, inaccessible à l’homme.
1°- Premièrement, Dieu est Saint, Deuxièmement plus Saint, Troisièmement encore plus Saint, c’est l’absolu de ce que l’on peut penser de la sainteté, au dessus de nos raisonnements limités. La triple Sainteté ne s’applique qu’à Dieu.
2°- Secondement, il est trois fois Saint par sa propre nature existentielle, dans la façon de se dévoiler à nous en tant que Père, Fils et Esprit. Trois personnes ayant l’attribut du Dieu Unique : Dieu le Père, et son Fils l’Ange de l’Eternel, et le Saint-Esprit Force et présence de Dieu.
3°- Troisièmement, Dieu est trois fois Saint, peut-être dans les trois degrés de hiérarchie existant entre la terre et les deux cieux, entre le monde où nous vivons et qui porte quelques saints hommes, le ciel demeure des esprits et qui héberge aussi de saints esprits, et les cieux des cieux, demeure de Dieu.
Les hommes pensent qu’être saint ne serait réservé qu’aux morts, l’aboutissement à un état.
Cependant, nous devenons saint par l’action vivante de la sanctification durant notre vie sur la terre, après il sera trop tard.
Elle fait suite à la repentance, au baptême et à la justification, obtenus seulement par le nom de Jésus.
La sanctification vient ensuite, elle est personnelle et ne s’applique qu’à soi-même, il n’est pas permis de l’imposer à nos semblables « Ne nous jugeons donc plus les uns les autres; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d’achoppement ou une occasion de chute » (Romains 14).
Les relations avec nos proches doivent rester dans la sagesse et l’amour « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Hébreux 12).
Ce bon comportement est un point important du christianisme, faisant l’objet de remarques diverses par les observateurs extérieurs, d’où l’obligation d’actes saints pouvant être observés et non critiquables, plutôt que de paroles vides de sens et inutiles.
Dans le christianisme, la sainteté ne s’obtient que par Jésus.
L’Islam (Tirmidhi) dans son courant sufisme, du IX ème au XII ème siècle, pense que, Jésus serait le sceau des saints.(3)
Ce qui nous est inaccessible, le devient par Jésus-Christ, le Saint ; pour cela, il a donné volontairement sa vie qui fut sacrifiée horriblement à notre place.
C’est seulement la mort de Jésus qui peut nous rendre saint.
Les rumeurs accusant une ethnie ou une nation de l’avoir exécuté sont fausses, c’est notre péché personnel qui en est la cause « Dieu…Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre, tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père » (Jean 10).
« Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2).
« Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Esaïe 53).
Sanctification
Nous savons que le mal existe partout et qu’il est très grand, cependant, nous ne pouvons en faire un alibi justifiant quelque mauvaise action de notre part. L’entraînement de groupe ne rend pas innocent, il démontre davantage une soumission aux instincts primaires.
N’oublions pas que, le bien existe également, malgré qu’il soit écrasé par l’esprit dominant le monde, il doit rester notre exemple à suivre.
La nature animale nous ayant séparé de Dieu, nous ne pouvons pas devenir saint sans un puissant soutien extérieur. Pour ce faire, il faut prendre la résolution de changer de vie en réclamant l’aide de l’Esprit-Saint.
La sanctification est favorable aux actes de bienveillance que Dieu aime et veut nous voir pratiquer : « Que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » (Philippiens 4).
Jésus a été fait sanctification pour nous : « C’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption ».(1 Corinthiens 1).
Dès que nous l’invitons dans notre vie, il nous justifie en nous plaçant avec lui sur le chemin de la sanctification, c’est par sa vie sacrifiée à notre place qu’il le permet.
Le chrétien reçoit la sanctification, mais elle doit être entretenue en permanence pour ne pas laisser revenir son ancienne nature.
Si Jésus élimine les penchants avilissants, notre part d’efforts consiste ensuite à veiller et prier pour conserver précieusement ce patrimoine acquis par la grâce « Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible » (Matthieu 26).
De mort spirituelle qu’il était avant cette rencontre, l’homme se trouve libéré de toute charge qui pesait sur son âme, de ses transgressions il ne reste plus rien, c’est une nouvelle naissance.
La sanctification y fait suite pour devenir permanente durant la vie entière.
Quelle que soit notre dignité terrestre, la sanctification est obligatoire pour tous, l’exception n’existe pas devant Dieu, personne ne peut par ses efforts apporter la moindre amélioration à son état, et encore moins au nôtre « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3).
Le seul homme qui soit né sans péchés, a été conçu par le Saint-Esprit au travers d’une femme à la vie saine et droite, la vierge Marie. Lui seul pourra nous aider puissamment dans notre démarche.
Devenir chrétien n’est pas l’entrée dans une religion, cette appellation n’était qu’une moquerie adressée aux nouveaux baptisés du premier siècle, elle fut inventée à Antioche. Ce n’est pas devenir propriétaire d’un nom ou l’obtention d’un label, mais l’adoption d’un mode de vie différent, celui de la sanctification.
Dieu dit « Je suis Amour », si nous adoptons la sanctification nous sommes alors imprégnés de cet amour, permettant ainsi de lui en redonner et le transmettre à nos semblables, c’est le premier fruit produit par le Saint-Esprit.
La sanctification est au-delà des religions, œuvres ou traditions, une nécessité de conduite pour connaître Dieu. Il est facile de comprendre que, l’on ne peut être sauvé par des rites ou des obligations visuelles, si par ailleurs l’on vivait dans la débauche ou la haine.
Tout service pour Dieu, ne peut être accompli avant de marcher dans la sanctification ; les œuvres réalisées en dehors de cette obligation seraient purement humaines, donc charnelles.
Des épreuves ou souffrances physiques, peuvent être imposées pour nous aider à progresser dans la sanctification.
Quand la volonté humaine n’est plus suffisante, pour éliminer des penchants tenaces ancrés dans la chair, survient une épuration semblable au creuset qui affine l’or « Esaïe 48:10 Je t’ai mis au creuset, mais non pour retirer de l’argent; Je t’ai éprouvé dans la fournaise de l’adversité (Esaïe 48).
Pour ceux qui peuvent davantage se contrôler et raisonner sans prendre de correction, des conseils sérieux sont donnés pour ce faire « que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur !
Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise, à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu,
à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité.
Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. (2 Pierre 1).
La différence entre les bons et les mauvais ouvriers, se voit alors par le fruit de l’Esprit qui transparaît, ainsi que par les signes accompagnant ceux qui croient « le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité,(Galates 5) ; « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru » (Marc 16).
Il existe un autre signe plus personnel, dont chacun peut faire l’expérience sans passer par des révélations particulières, il permet de se positionner sur la qualité de notre sanctification « Dieu n’exauce point les pécheurs; mais, si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, c’est celui là qu’il exauce » (Jean 9).
Les hommes peuvent recevoir des dons surnaturels venant du Saint-Esprit quand ils vivent en harmonie avec Dieu, mais s’ils s’éloignent ensuite de la sanctification, ils s’exposent dangereusement en voulant continuer d’exercer ces dons ou un ministère dont ils ne sont plus dignes « Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par
ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.(Matthieu 7).
D’où l’intérêt d’accepter dans le calme et l’humilité, la correction divine lorsqu’elle survient pour nous redresser, elle évite de nous conduire à la catastrophe «Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend » (Hébreux 12).
Tout être humain peut changer son mode d’existence, le mettre en adéquation avec la base morale enseignée par l’écriture sainte.
Ses conseils et ordonnances sont précieux depuis des millénaires, mais c’est notre génération qui en a le plus grand besoin, ne serait-ce que par la population terrestre qui a doublé en l’espace d’un demi-siècle. (4)
L’heure est au choix : Vivre charnellement en suivant la masse s’écoulant comme un fleuve, ou vivre la sanctification du petit troupeau de Dieu. Notre salut éternel en dépend « Et nous, ton peuple, le troupeau de ton pâturage, nous te célébrerons éternellement » (Psaume 79).
Conséquences
Depuis quelques décennies, nous voyons les évènements catastrophiques se démultiplier sur la planète, la majorité d’entre eux auraient pu être évités, si l’homme avait pris soin d’adapter et respecter les lois naturelles de l’environnement, en adéquation avec celles de Dieu.
Pour créer de bonnes lois, il faut vivre dans la droiture qui ne peut disparaître des objectifs humains, ni être remplacée par des pratiques équivoques ne se cachant même plus.
Des exemples sont restés au cours des siècles passés, concernant des civilisations détruites par la corruption, les guerres ou des fléaux.
L’histoire n’étant qu’un recommencement, le modernisme accentue la fréquence et la gravité du mal.
Le futur se place sous les mêmes jugements que ceux du passé, ce sont des corrections attribuées à tous ceux qui refusent de se soumettre aux lois du respect « Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi » (Galates 6).
Un point est essentiel pour Dieu, c’est le mal que chaque personne non sanctifiée apporte à son semblable, proche ou descendant, qu’il promet d’éradiquer prochainement « Tu fais justice aux orphelins, à ceux qu’on écrase sous la violence. Ainsi, personne, sur la terre, ne pourra plus faire trembler les autres ».(Psaume10) ;. « Tu châties les nations, tu détruis le méchant / Plus d’ennemis! Des ruines éternelles! Des villes que tu as renversées! Leur souvenir
est anéanti. L’Eternel règne à jamais, Il a dressé son trône pour le jugement ; Il juge le monde avec justice, Il juge les peuples avec droiture. L’Eternel est un refuge pour l’opprimé, un refuge au temps de la détresse. (Psaume 9) ; « Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre? » (Prière des saints suite à leur mise à mort au milieu des nations dans Révélation 6).
Si la sanctification est une nécessité de vie personnelle, elle l’est également pour l’humanité qui ne sait plus faire la différence entre le bien et le mal « l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu » (Jean 16).
Les conséquences d’un manque de sanctification personnelle sont directement préjudiciables, l’entourage proche en subit les effets immédiats, ne trouvant pas en nous l’exemple qui pourrait les aider.
A plus grande échelle, au niveau des nations, le mode de vie des chrétiens vivant la sanctification, apporte l’exemple que devraient adopter ceux qui se sentent concernés par la survie de la terre « ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre » (Révélation 11).
Israël fût une nation choisie pour être la lumière du monde, cependant, les hommes dans leur faiblesse ne vivèrent pas la sanctification attendue par Dieu, si bien qu’il se retira du tabernacle dans le temple de Salomon. Il s’en suivit un éloignement provisoire de sa présence visible, laissant les hommes se débrouiller seuls, avec toutes ses conséquences inhérentes .
Il en est de même actuellement pour l’ensemble des nations, si Israël doit retrouver la puissante main de son Dieu, les nations peuvent également bénéficier de la grâce qui leur est offerte, à condition que les uns et les autres acceptent de faire un demi-tour vers le bien.
Les conséquences du mal, ne laissent pas d’alternative, Dieu détruira les malfaisants, tout en laissant encore pendant quelques temps, la possibilité à chacun de se repentir et se sanctifier.
Conclusion
Le point de non retour semble atteint, mais l’humanité veut-elle changer ?
Tous les évènements actuels, ne sont que le fruit des horreurs accumulées au cours des siècles passés, alors tout s’emballe avant que ne s’accomplissent à la lettre toutes les prophéties de Dieu.
Malgré tout, il y a encore des chrétiens vivant la sanctification en Christ, proclamant la repentance.
Les guerres redoublent d’intensité et d’horreur, des peuples innocents sont exterminés, des dépravés atteignent des fonctions honorables, nos descendants sont spoliés des ressources naturelles que nous gaspillons, les pauvres sont opprimés, bref, toute logique a disparu « (Les hommes) Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous »(Romains 1).
Pour lutter contre la folie, une école de l’intelligence devrait être ouverte au niveau mondial, en même temps qu’une instruction empreinte de morale.
C’est à la source du mal qu’il serait utile d’intervenir, de lui se développent les racines qui prolifèrent dans les esprits tordus, faute de bon sens et de bonté « la crainte du Seigneur, c’est la sagesse; s’éloigner du mal, c’est l’intelligence » (Job 28) ; « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel; et la science des saints, c’est l’intelligence » (Proverbes 9).
Ces paroles sont différentes à ce que l’on nous enseigne sur la planète, en opposition avec les pensées de Dieu qui sont d’une autre portée, comme quoi, ce n’est pas la masse qui remporte raison, mais la poignée de fidèles qui aiment Dieu « L’insensé dit en son cœur : Il n‘y a point de Dieu! Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables; Il n’en est aucun qui fasse le bien » (Psaume 14).
Le rejet des lois divines conduit à un comportement humain de plus en plus barbare, tant au niveau individuel que collectif, il s’ensuit une recrudescence des phénomènes naturels destructeurs, ce sont des représailles suite au non respect des lois établies.
La dégénérescence annoncée prophétiquement depuis deux mille ans, continuera jusqu’au jour programmé de la fin « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant
l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là.(2 Timothée 3) (Lire Romains 1 en entier).
Malgré tout, Dieu reste amour pour les hommes, il use encore de patience pour que le plus grand nombre se repente et soit sauvé, c’est la proposition qu’il offre encore avant qu’il ne soit trop tard.
L’amour et la patience de Dieu, ne sont malheureusement pas perçus par tous de la même façon :
Ceux qui se croient investis de son autorité, contraignent les autres à adopter leurs pensées, mais qui pourrait être digne de cette fonction ?
Ses ennemis disent « il n’existe pas, faisons le mal, mangeons et buvons car demain nous mourrons »
Les indécis cherchent des excuses dans de faux prétextes, rejetant celui qui pourrait les aider « s’il y avait un Dieu, il n’y aurait pas tant de malheurs sur la terre, ou que fait-il pour qu’ils cessent ?»
Ses amis sanctifiés, disent dans une grande humilité « Père, que ton règne vienne et que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel, pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé ».
Le pardon accordé par Dieu tient compte de notre sanctification, car sans elle, qui est capable de pardonner à ses ennemis ?,
Ensuite nous serons pardonnés de la même façon et avec la même mesure que nous aurons employée pour les autres.
Ceux qui ne pardonnent pas et vivent dans la violence sont les enfants d’un autre dieu, ils sont sans excuses « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge ».(Jean 8).
Accomplis au nom d’une religion ou d’un acte politique, une fausse accusation, un acte de souffrance ou une mise à mort, sont des crimes qui resteront sur les mains de leurs auteurs, c’est le fait d’hommes obéissant aux faciles lois animales de la chair et du diable, plutôt qu’à la sanctification venant de l’Esprit « Alors, tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à faire le mal, seront condamnés ». (2 Thessaloniciens 2).
Un malfaisant agissant au nom de dieu, croit faire sa volonté, mais sa croyance n’annule pas la Vérité. Si Dieu était ainsi, la vie ne serait même pas apparue sur la terre, ni au malfaisant de se voir proposer la repentance.
La vie est le résultat de l’amour, pas de la haine.
Le mauvais esprit veut entraîner le plus grand nombre d’hommes avec lui, moins il en est de sauvés, plus il pense pouvoir lever un pouvoir contre Dieu, mais c’est peine perdue car sa cause est arrêtée avec ceux qui lui ressemblent.
Le descriptif biblique de ce subtil personnage, ancien gouverneur de la terre devenu notre ennemi, est le suivant : « Tu étais en Eden, le jardin de Dieu; tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d’onyx, de jaspe, de saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or; tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé.
Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées; Je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu; tu marchais au milieu des pierres étincelantes.
Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi.
Par la grandeur de ton commerce tu as été rempli de violence, et tu as péché; Je te précipite de la montagne de Dieu, et je te fais disparaître, chérubin protecteur, du milieu des pierres étincelantes.
Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton éclat; Je te jette par terre, Je te livre en spectacle aux rois. Par la multitude de tes iniquités, par l’injustice de ton commerce, tu as profané tes sanctuaires; Je fais sortir du milieu de toi un feu qui te dévore, Je te réduis en cendre sur la terre, aux yeux de tous ceux qui te regardent.
Tous ceux qui te connaissent parmi les peuples sont dans la stupeur à cause de toi; tu es réduit au néant, tu ne seras plus à jamais » (Ezéchiel 28).
Ne nous laissons pas entraîner vers des coutumes ou fables habiles inventées par ce personnage, suite à des apparitions annonçant un évangile différent que celui de Jésus-Christ, remettant en cause le processus du salut en son nom «satan lui-même se déguise en ange de lumière » (2 Corinthiens 11).
« si quelqu’un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème » (Galates 1).
L’homme remplace souvent la vérité par ce qui l’arrange, comme des dirigeants peu scrupuleux du droit adopteraient des lois iniques selon la volonté du peuple, afin d’en obtenir les faveurs.
Mais le plus important, ce sont les dérives apportées à la Parole de Dieu, mélangée aux traditions humaines et adaptées à ce que les nations veulent entendre selon leur bon plaisir .
Les résultats sont évidents, une goutte de poison suffit à polluer un litre d’eau pure.
« il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs (différentes religions, athéisme compris) selon leurs propres désirs » (2 Timothée 4).
Restons à un niveau de sagesse suffisant pour être crédibles dans nos engagements, ne nous adaptant pas au monde en dénaturant les enseignements du Seigneur.
Tournons nous vers une vie de sanctification, accomplissant les œuvres approuvées de la même nature que Dieu .
Remettons lui nos vies par le seul médiateur désigné « Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4).
Relevons nos têtes, si nous choisissons de servir le Dieu Trois fois Saint, sanctifions nous afin d’en avoir le droit et d’être considérés comme ses fils et ses filles, alors notre bonheur sera éternel, non sur la terre mais dans le ciel « Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes » (1 Corinthiens 15).
Nous terminerons sur ces paroles remplies d’espérance et de puissance, adressées à tous ceux qui sont actuellement dans la souffrance.
Que votre peine soit le résultat des évènements actuels ou des hommes, de la maladie ou de l’injustice, de la pauvreté ou de la guerre, tournez vos regards vers le seul Dieu vivant « l’Eternel » et son Fils « Jésus-Christ ».
Voici les derniers mots retenus pour cette lettre, il appartiennent à Dieu :
« Parce que les malheureux sont opprimés et que les pauvres gémissent, Maintenant, dit l’Eternel, je me lève, J’apporte le salut à ceux contre qui l’on souffle » (Psaumes 12)
Guy Audouin pour Lettres Actuelles
– Sanctification Tous Concernés -
- Janvier 2005 - Révision 0 -
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